Dimanche passé, Muche est rentré du boulot en lâchant la bombe suivante : "J'ai besoin de repos, on partirait pas deux jours en vacances ?" Étant donné que Mister Muche est une machine qui travaille sept jours sur sept, trois-cent-soixante-trois jours par an (vivre de sa passion a des avantages et des inconvénients) (les avantages : on aime ; les inconvénients : on a du mal à s'arrêter), il s'agissait bel et bien d'une bombe sur laquelle j'ai marché avec délice, histoire de bien exploser (hum, pas certaine que cette phrase ait du sens mais je fais confiance à mes doigts qui l'ont écrite sans hésitation et à mes oreilles qui trouvent que ça sonne bien).
Après avoir passé quelques temps à farfouiller sur internet à la recherche de Last Minutes, nous avons opté pour le Château Mont-Royal, excusez du peu. À proximité de Chantilly, à peine deux heures trente de route de chez nous, c'était parfait pour deux jours d'évasion non programmés.
L'avantage des Last Minute, c'est que le pourcentage de réduction est conséquent. L'inconvénient, c'est qu'on se retrouve parfois parachuté dans un milieu auquel on n'est guère habitué (pour notre plus grand plaisir, ceci dit). Passé le malaise des premières minutes (je n'ai pas l'habitude qu'on gare ma voiture pour moi) (mon vernis à rose fluo fushia jurait un peu avec l'atmosphère classe et feutrée du château) (il jurait aussi avec le rouge à lèvre aux extraits de diamant de ces dames) (ceci dit, mon vieux jean spécial-vacances-et-week-end avait probablement suffi à ce qu'On comprenne qu'il s'agissait de ma première visite en ces lieux).
Bref... Pour la première fois de ma (courte) existence, la chambre d'hôtel était suffisamment grande pour que je puisse poser mon sac à terre et ne pas devoir l'enjamber pour grimper sur le lit. Mieux : il y avait un bureau, un canapé, deux chaises style Louis XIV... Un lit digne d'un compte de fée (et de la princesse que je suis), une salle de bain magnifique et un immense miroir en pied qui m'a rappelé le fait que je ne m'étais plus vue en entier depuis six bons mois (il faut absolument qu'on achète un vrai miroir, nom de nom !).
Comme nous avions décidé de ne pas faire les choses à moitié, nous avions opté pour un dîner gastronomique. Armée de l'ITruc de Monsieur, j'avais prévu de prendre en photo chacun des plats afin d'obtenir le style de photos qui vous donne l'eau à la bouche telles que j'en vois régulièrement sur certains de mes blogs favoris... Résultat ? Je vous épargne les "Oh zut, j'ai oublié de photographier l'entrée !" ; "Mince, le plat est avalé et je n'ai pas pensé à lui tirer son portrait" ; "T'as mangé ton dessert ? Mais je t'avais pourtant dit que je voulais le prendre en photo !"
Comme j'ai renoncé à l'idée de photographier les assiettes vides (elles étaient pourtant jolies), vous devrez me croire sur parole quand je vous dis que c'était bien beau et bien bon.
Ceci dit, si le dîner était goûtu, c'est le petit déjeuner qui m'a le plus marquée. Un vrai délice ! J'ai élu le café du château meilleur-café-de-toute-ma-vie. Le jus de pamplemousse (frais, bien sûr) était absolument fabuleux. Les mini croissants étaient parfaits également.
Et puis j'ai profité de ce voyage en France pour me procurer une plaquette du fameux chocolat Lindt À la pointe de fleur de sel, introuvable en Belgique, dont j'ai souvent entendu parler. Testé et approuvé, bien sûr !
En résumé ? Vivement le prochain coup de fatigue de Muche !
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