jeudi 11 avril 2013

Tristesse et statistiques



Depuis que j'ai recommencé à écrire sur ce blog, j'ai porté un peu d'attention aux statistiques. Et au palmarès des billets les plus consultés, il y en a un qui bat tous les autres de loin... À mon grand étonnement !

Ce billet, que vous pouvez (re)lire ici, j'avais hésité avant de le poster. Parce que ce n'est pas particulièrement joyeux, parce que j'y parle de moi d'une manière un peu moins futile, parce que je m'y expose...  Également parce que la tonalité n'était pas vraiment joyeuse et que si ce blog n'a pas pour but de faire rire, j'aime y poster des choses légères. Après avoir un peu hésité, donc, j'avais fini par appuyer sur le bouton "publier" pour partager avec vous ce message.

Même si en le relisant je lui trouve finalement un ton plutôt léger, même si j'avais abordé les choses d'une manière plus humoristique que larmoyante, ce billet revêtait une importance à mes yeux. Et apparemment, il touche un large public puisque c'est celui qui a été le plus visionné depuis la naissance de ce blog.

Pour ceux qui l'ignorent (c'était mon cas il y a encore quelques mois), les blogs disposent d'un outil statistique qui permet de visionner le nombre de pages visitées (par jour, par semaine, par mois...) ainsi que les mots-clés introduits dans google et qui permettent aux internautes de tomber sur ces pages (je n'aborde plus les moteurs de recherche de la même manière depuis cette découverte) (mes recherches ne sont pas toujours très dignes, hum hum).

Toujours est-il que le mot qui mène le plus à mon blog est le mot "triste". Révélateur ? Révélateur de quoi, d'ailleurs ? Je l'ignore. Et comme en ce moment-même, moi aussi, je me sens triste, ce mot a priori anodin donne naissance à un nouveau texte sur le même sujet.

Je me sens triste. Une tristesse qui me prend à la gorge, qui m'aspire et qui balaye tout le reste. C'est fort, c'est présent, ça m'habite et ça fait mal.... Au point que j'aie envie de me confier, peut-être dans l'espoir que coucher ça sur le papier efface ce que je ressens et qui me blesse... Même s'il n'y a rien d'autre à faire qu'accepter et attendre que ça passe.

Alors, quelque part, je comprends. Je comprends que les gens qui partagent ce sentiment cherchent une solution ou un refuge sur internet. Un besoin de partager qui pousse à introduire un mot dans un moteur de recherche comme on jette une bouteille à l'océan dans les films d'échoués-sur-île-déserte. Peut-être que ce billet sur mon blog les a aidés. Ou pas. Parce que finalement, il n'y a rien d'autre à faire qu'accepter et attendre que ça passe.

Et ça finit toujours par passer. Toujours...



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