En résumé : après avoir
lu les deux premiers romans, je me suis précipitée dans la librairie la plus
proche pour acheter la suite. Que j’ai dévorée. Vous vous en doutiez, j’ai
adoré (facile à deviner : je n’aurais pas écrit de billet sur un livre
détesté !). En (beaucoup) plus
détaillé, voici ce qui m’a attiré dans les trois romans de la série que j’ai
préférés.
La
pâle lumière des ténèbres, tome 1, rédigé par Erik L’Homme.
J’ADORE ! Ce que j’ai aimé dans ce livre, vraiment aimé, c’est l’humour.
Un humour incisif, désopilant, hilarant. Un peu idiot, aussi. Un humour qui me
correspond si parfaitement et si totalement que j’ai oscillé entre les éclats
de rire et les ricanements tout le long des quelques heures qu’aura duré ma lecture
(paraît que le rire muscle les abdos, inutile de préciser que les miens sont maintenant
en béton armé). J’aurais voulu vous présenter un extrait pour que vous puissiez
vous faire une idée de l’humour du roman mais j’ai déjà prêté les six bouquins
à ma sœur. Zut ! Tant pis, je mettrai ce billet à jour lorsqu’elle me les
aura rendus.J’ai adoré aussi l’approche de la magie présentée par l’auteur. Parce que si la magie est présente dans une majorité de la littérature fantastique, il incombe à chaque auteur la tâche de trouver sa propre forme de magie, à la fois pareille et différente de celles présentées dans les autres romans. Erik L’Homme a l’art de donner à la magie de Jasper une touche d’originalité qui fonctionne. Il combine à merveille légendes existantes et touche personnelle, poésie et humour.
À part ça, le roman est bien
écrit, facile à lire. Le scénario, pour être sincère, est sympathique mais n’a
rien de vraiment extraordinaire : on a parfois l’impression que les
solutions arrivent au héros plutôt qu’il ne les trouve (bon, présenté comme ça
ça fait négatif mais je répète, j’ai adoré, il vaut la peine d’être lu !).
Le
quatrième tome, Le subtil parfum du souffre, rédigé par Pierre
Bottero, m’aura quant à lui complètement bouleversée. Je l’avais abordé dans un
état d’esprit particulier, en sachant qu’il avait envoyé le manuscrit par mail
à Erik L’Homme la veille (ou à peu près) de son décès. Je ne m’attendais
pourtant pas du tout à ce que j’allais lire.
(Attention, le paragraphe
suivant révèle une partie de l’histoire, que je m’autorise à vous confier parce
qu’Erik L’Homme lui-même avait décidé de le faire dans une interview. C’est une
partie de l’histoire que je connaissais avant d’entamer la lecture de ce
quatrième tome).
J’ignore quel devait être le
destin d’Ombe après ce quatrième tome. Je sais seulement ce qu'il est advenu finalement : comme son auteur, elle décède après la
dernière page de ce roman. Après un dernier chapitre magistral et très
troublant. Un dernier chapitre qui n’est
rien d’autre qu’un clin d’œil involontaire au destin. Un dernier chapitre dont
les derniers mots resteront longtemps, si pas toujours, gravés dans ma mémoire.
« La vie vaut la peine d’être vécue. Toujours. »
Le
sixième tome, Ce qui dort dans la nuit, m’a quant à lui rendue
accro. Si les deux premiers tomes servent surtout à présenter les personnages,
les suivants révèlent une intrigue de fond. À la manière des séries télévisées dans
laquelle chaque épisode constitue une histoire en lui-même avec une intrigue
trépidante en toile de fond qui s’étire sur l’entièreté de la saison. Pour
poursuivre l’analogie avec la série, ce tome six est comparable à l’épisode
final d’une saison : on t’assène des tas de mystères plus intrigants les
uns que les autres (logique, pour des mystères) afin d’être sûr que tu sois au
garde à vous devant ta télévision six mois plus tard lorsque la suite est enfin
disponible.
En clair : JE VEUX LIRE
LE TOME 7 !!!! (je ne devrai pas attendre bien longtemps, il sort en
février) (ça a du bon de prendre une série en cours de route, on ne doit pas
attendre la suite durant des semaines en tapant du pied !) (Rassurez-moi,
je ne suis pas la seule à taper du pied quand je suis impatiente ?
Si ? On va prétendre que je n’ai jamais écrit cette dernière phrase,
alors).Voilà, c’est tout (et c’est déjà pas mal, non ?). Encore une fois, ces romans s’adressent à un public jeune. Promis, la prochaine fois, je parlerai d’un bouquin adulte et bien compliqué (j’en ai un en tête, d’ailleurs).
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