J’avais dix-huit ans, il en avait vingt-sept. Une rencontre,
un sourire, deux cœurs qui s’emballent. De longues discussions, de nombreux
fous rires, deux cœurs qui s’emballent. Un repas, quelques verres, deux cœurs qui
s’emballent. Une ballade, un premier baiser, deux cœurs qui s’envolent ensemble
vers l’horizon.
J’ai vingt-six ans, il en a trente-quatre. Des fous rires,
des bons moments, de la souffrance et des questions, beaucoup de questions. Un
mariage, une maison, un presque bébé. Des efforts, des avancées, du changement,
beaucoup d’évolution. Des fous rires, des bons moments, de la souffrance et des
questions, beaucoup de questions, trop de questions et trop d’efforts, depuis
trop longtemps.
J’ai décidé, il a subi. J’ai écouté mon cœur, j’ai brisé le
sien. J’ai trouvé ma place, il a perdu la sienne. J’espère de tout cœur que
mieux pour moi sera synonyme de mieux pour lui. Parce qu’il a compté, parce que
notre histoire avait un sens, parce que je lui souhaite paix, bonheur et
sérénité, comme à tous ceux que j’aime et que j’ai aimés.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire