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J’ai toujours écrit par saccades. Quand tout va bien dans le meilleur des mondes, quand mon moral est au beau fixe, quand je me sens pleine d’énergie… J’écris, j’écris, j’écris, sans plus pouvoir m’arrêter. Au grand désespoir de Muche qui, curieusement, apprécie que je lui adresse la parole et enchaîne (en vain) les stratagèmes pour m’arracher à mon clavier (il m’a eue une fois avec une boîte de chocolat mais je ne suis pas prête de retomber dans le piège).
Et puis il y a des jours où mon humeur dégringole et étrangement (ou pas), moral dans les chaussettes égale ordinateur au placard. Pour vous donner une idée, après mon premier chagrin d’amour je n’ai pas écrit pendant… Six mois !
Vu le nombre de mises à jour de ce blog au cours du dernier mois, vous imaginez facilement que mon moral s’était glissé non pas dans mes chaussettes mais plutôt dans ma cave. Et vu l’ordre impeccable qui règne dans ma cave (hum), j’ai mis longtemps à le retrouver.
Heureusement pour moi (et
pour Muche, accessoirement, parce que je ne suis pas très drôle lorsque je
déprime), aux périodes difficiles succèdent toujours des périodes plus joyeuses
(malheureusement, l’inverse est vrai aussi) (mais ainsi va la vie)
(quelle philosophe je fais !).
Me voici donc de retour.
Vacances aidant, j’ai pu me reposer (trois nuits de douze heures d’affilée, ça
fait du bien !). Je me sens mieux, je me sens d’attaque.
Je vais enfin me pencher sur
le manuscrit qui attend mes corrections depuis trois longues semaines (pas sûre
que je me souvienne encore de quoi il parle). Je vais pouvoir m’attaquer à un
concours d’écriture dont le thème m’inspire (une fois n’est pas coutume) (pour
ceux que ça intéresse, lien vers le concours ici) (mais je crois que c’est
réservé aux Belges) (pour une fois que ce n’est pas un concours réservé aux
Français hin hin).
Et, surtout, je vais à nouveau agrémenter vos journées de
billets toujours très subtils et très profonds (hum).
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