samedi 7 avril 2012

Quand Truc ressent le besoin de se justifier

Vue de ma fenêtre un soir il n'y a pas tellement longtemps... J'adore le ciel quand il est rose !
J’ai longuement hésité à publier le billet Le comble de l’ennui. J’ai conscience qu’il peut en choquer plus d’un. Ceux qui sont surmenés, ceux qui ont fait ou font un burn out, ceux qui sont au chômage et qui rêvent d’un boulot, tous ceux pour qui s’ennuyer au boulot paraît être une immense chance. Et tous les autres, aussi.

J’ai conscience d’avoir l’air d’une petite fille gâtée. La pauvre elle s’ennuie, il y a quand même pire dans la vie.
Mais zut. Je ne peux pas m’empêcher de réagir aux réactions négatives qu’a provoquées ce billet. Parce que même si ça peut paraître petit, égoïste, même si je ne suis qu’une-petite-fille-gâté-qui-s’ennuie, cette situation qui est la mienne actuellement me pourrit la vie, me mine complètement le moral et rien que pour ça, j’estime avoir le droit d’en parler. Si vous n’êtes pas convaincus, je vous propose une petite expérience certainement pas enrichissante mais qui aura au moins le mérite de remettre les choses en place.

Le matin à 7h30, asseyez-vous à votre bureau et allumez votre ordinateur. Coupez votre accès à internet (ce serait trop facile, je n’y ai pas accès). Supprimez tous les jeux de votre ordinateur. En gros, vous pouvez allumer votre ordinateur mais surtout pas l’utiliser.

Vous êtes prêt pour le début de l’expérience. Suivez les instructions à la lettre :

·        7h45-12h : fixez votre écran sans rien faire. Vous avez uniquement le droit d’agiter votre souris lorsque l’écran se met en veille, ça devrait vous occuper suffisamment pour la matinée.

·        12h-12h30 : levez-vous, marchez un peu, mangez votre dîner.

·        12h30 à 16h : fixez votre écran sans rien faire. Vous avez uniquement le droit d’agiter votre souris lorsque l’écran se met en veille, ça devrait vous occuper suffisamment pour l’après-midi.

Je me demande dans quel état moral vous serez à 16h. Certainement pas terrible. Répétez l’expérience durant un mois, cinq jours par semaine.

Je me demande si vous me traiterez toujours de petite-fille-gâtée-qui-s’ennuie, après.

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