dimanche 8 avril 2012

Ecrire une nouvelle

Un peu de mal à trouver des images en rapport avec les billets donc j'improvise...
Récemment, je vous ai parlé du concours auquel je comptais participer (voir ce billet) (en fait, après vérification, ce n'est pas si récent que ça, ça date d'il y a presque deux mois) (le temps passe vite).

Depuis lors, je me suis pas mal creusé la tête, j'ai eu pas mal d'idées, éliminées les unes après les autres. Jusqu'au moment où elle a enfin surgi dans ma petite tête. Elle ? L'Idée, avec un I majuscule, celle qui me plaisait suffisamment pour me lancer (autrement que dans mon imagination) dans l'écriture.

La nouvelle n'est pas un style que j'affectionne particulièrement. Trop court pour permettre de développer une vraie histoire, trop court pour développer vraiment les personnages. (Il est possible d'écrire de longues nouvelles, bien sûr, mais dans le cadre de ce concours, c'est limité à 4 pages A4 maximum). Trop court, aussi et surtout, lorsqu'on n'a pas un style particulier, un style qui accroche dès la première ligne, un style exceptionnel pour lequel on pourrait être reconnu.

J'aime écrire et j'écris mes romans dans un style très différent de celui de ce blog. Il n'empêche que le style n'est pas mon point fort. Et sincèrement, je m'en contrefiche. J'écris des histoires, pas des phrases les unes à la suite des autres, et avoir une écriture agréable à lire m'importe bien davantage qu'avoir un style remarquable et/ou remarqué. D'ailleurs, j'écris ce que j'aime lire et je n'ai jamais accroché aux classiques au style remarquable, remarqué et loué.

Quoi qu'il en soit (le thème de ce billet n'était absolument pas le style d'écriture, je m'évade et je m'échappe, comme d'habitude) (mais c'est ce que j'aime pardessus tout dans l'écriture, je ne vais donc pas m'en plaindre)... Quoi qu'il en soit, donc, le fait d'écrire une nouvelle de seulement quatre pages A4 m'a fait tomber dans un piège auquel je m'étais juré d'échapper. A savoir, écrire sans scénario.

Optimiste comme je suis, j'avais gribouillé un scénario de deux lignes. Or, que tu sois doué en mathématique ou pas, tu comprendras qu'entre deux lignes et quatre pages, il y a un gouffre. Parce que quatre pages, ça peut paraître très peu comparé à un roman, mais si on n'a rien à dire, quatre pages ça fait beaucoup.

Bon, j'exagère, je sais précisément ce que je vais écrire. D'ailleurs, j'ai presqu'achevé la deuxième page. Mais, rien à faire, je dois me forcer, je ne trouve pas le plaisir d'écrire que je ressens habituellement, mes doigts refusent de s'envoler sur le clavier, les mots restent coincés quelque part dans ma gorge, les phrases ne coulent pas de source.

Je crois que je sais pourquoi. Parce que deux lignes de scénario, pour quatre pages d'écriture, c'est trop peu. Parce que quand je sais ce qui arrivera à mon personnages dans une page et demi mais que je ne sais pas ce qu'il se passe durant cette fameuse page et demi, rien à faire, les mots ne coulent pas.

Bon, sur ce, je vous laisse, faut que je bosse sur mon scénario :-)

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