mercredi 18 mai 2016

Petit bonhomme de chemin

J’ai très peu écrit ces derniers temps, que ce soit sur le blog ou dans la vie. Ce n’était pas une question de temps, c’était une question d’envie, avec en parallèle une grosse remise en question de mon rapport à l’écriture qui a duré une bonne année.

L’envie d’écrire renaît peu à peu de ses cendres. Je ne sais pas si ça va durer… Quoi qu’il en soit, j’avais envie d’un nouveau départ. J’ai donc créé un nouveau blog !

Rêves d’écriture devient Petit bonhomme de chemin. J’aurai l’occasion de vous expliquer le pourquoi du comment de ce nouveau nom dans un prochain billet sur le nouveau blog...

En voici l'adresse : http://unpetitbonhommedechemin.blogspot.be/

dimanche 27 décembre 2015

La liste de mes envies


J'ai cessé les "bonnes résolutions" il y a plusieurs années. Deux, peut-être même trois. J'y voyais l'occasion de changer de vie, de devenir autre. Pourtant, malgré mes efforts, je restais Sophie et ça me désespérait.

"Je restais Sophie et ça me désespérait". Ces mots sont durs. Je ne les pense plus. Aujourd'hui, je veux continuer à être Sophie, je veux me prendre dans mes propres bras et m'accompagner vers une année nouvelle durant laquelle...

... J'ai envie d'apprendre à connaître cet homme dont les traits de personnalité sont encore flous mais chez qui je perçois beaucoup de belles choses et d'envies communes.

... J'ai envie de pousser la porte des deux tatoueurs dont j'ai noté l'adresse. L'idée d'un tatouage est née il y a quatre ans, elle n'a cessé d'exister depuis lors, et le motif est devenu une évidence depuis quelques mois. Alors, passera le cap, ou le passera pas ?

... J'ai envie d'écrire un peu. Sur ce blog et ailleurs, parfois seule, parfois entourée de mes compagnons d'écriture. La dernière fois, ça m'a rendue heureuse. Pourquoi ne pas me laisser envahir par ce souvenir et récidiver ?

... J'ai envie d'approfondir la notion de valorisation (comprenez "l'inverse de la dévalorisation"). On m'a fait remarquer que je me dévalorisais beaucoup, et souvent. Première idée : en prendre conscience, noter par quels mots ça se traduit, et dans quel contexte.

... Me rapprocher de mes amis. Prendre davantage de leurs nouvelles, donner des miennes, oser parler des petites et grandes joies, mais aussi des tristesses et des gros chagrins.

Et, vous l'aurez compris, je vous souhaite à toutes et tous une merveilleuse année 2016 !

mardi 14 juillet 2015

J'ai réalisé un rêve...

   
 
 


Je vous en avais parlé ici. Il y a quelques semaines, j'ai pris l'avion pour New York. Un rêve presque d'enfance (j'ai du mal à me souvenir du moment où il a émergé) que je n'avais pourtant jamais sérieusement envisagé.

Pourquoi l'avoir laissé en plan si longtemps, ce rêve ? Un peu par manque de liberté, un peu parce qu'il n'était pas partagé, un peu parce que...
Parce que quoi, au fait ? En avril, j'ai décidé d'envoyer balader mes "parce que" et de les remplacer par un seul, le fameux "parce que je le vaux bien". J'y ai ajouté un "parce que je le décide" et un "parce-que-j'en-crève-d'envie-depuis-quinze-ans-et-que-la-vie-c'est-maintenant", et j'ai acheté un billet d'avion.

J'ai passé une semaine de rêve. Je suis partie seule mais je ne suis pas restée seule longtemps. De voyageurs solitaires, à New York, il y en a beaucoup. On s'est rencontrés, on s'est regroupés, on a arpenté ensemble la ville de long en large. Un indien, un new-zélandais, une belge (c'est moi !), un australien, une brésilienne, un russe, une canadienne, une espagnole... Le groupe se formait et se déformait au rythme des arrivées et des départs. De beaux moments, de belles rencontres.

La sensation de vivre dans un film ne m'a jamais quittée. Aujourd'hui, un mois après mon retour à Bruxelles, un sourire me monte encore aux lèvres quand je me revois à l'aéroport, au pied de la statue de la liberté, dans une limousine, dans un club new-yorkais un samedi soir, à l'avant d'un hélicoptère, aux bords de Ground Zero, sur la High Line, allongée dans l'herbe de Central Parc, au sommet du Rockfeller Center...

Un rêve devenu réalité, une semaine de rêve, une semaine de Bonheur.
Parce que je le vaux bien. Parce que la vie, c'est maintenant.

 





 

samedi 20 juin 2015

Ça fait beaucoup, tout ça...


Il y a quelques mois, quand mon entourage m'affirmait que quand même, j'avais vécu beaucoup en peu de temps, je ne l'écoutais pas. Ou plutôt, je l'écoutais, mais je ne l'entendais pas.

Oui, j'avais vécu beaucoup en peu de temps, mais la vie continuait, je devais faire avec, avancer, voir aujourd'hui et demain au lieu de m'arrêter sur hier.

Sauf que dans ma volonté de vivre aujourd'hui, je ne me suis pas laissée le droit de panser les plaies qui dataient d'hier. Je ne comprenais pas pourquoi la souffrance perdurait dans mon cœur, je ne comprenais pas pourquoi il m'était si dur de me lever le matin, je ne comprenais pas pourquoi les larmes continuaient à perler au coin de mes yeux alors que, quand même, ça faisait six mois !

Pourtant... En deux ans, il y a eu...
Un travail intense et difficile pour soigner les troubles du comportement alimentaire.
Une thérapie de couple.
Une fausse couche.
Un divorce.
Un déménagement.
Un nouvel Amour, avec un grand A tellement il m'a rendue heureuse.
Une Rupture, avec un grand R tellement elle m'a rendue malheureuse.
Et puis juste moi, moi et mon chagrin immense qui ne passait pas.

Alors oui, avec le recul, ça fait beaucoup, tout ça. Ça fait beaucoup pour une seule personne. Ça fait beaucoup en si peu de temps. Je le réalise aujourd'hui. Six mois ne suffisent pas pour panser de telles plaies.

Aujourd'hui, ça ne fait plus six mois, ça fait un an. Aujourd'hui, ce ne sont plus les autres mais bien ma petite voix à moi qui me murmure que "quand même, ça fait beaucoup, tout ça..."

dimanche 19 avril 2015

Vous êtes au bon endroit


Vous êtes au bon endroit.

Je me souviens parfaitement du moment où mes yeux se sont posées sur la décoration sur son mur. Je me souviens parfaitement avoir souri. Je me souviens parfaitement y avoir vu un premier signe. Quand il m'a embrassée pour la première fois, nous nous tenions sous cette même décoration. J'y ai vu un second signe.

Je suis comme ça, je vois des signes partout. Je ne crois pas aux coïncidences, je crois aux clins d'œil venus d'on ne sait où et adressés par je ne sais qui.

Le clin d'œil n'était peut-être qu'une coïncidence finalement. Je ne suis pas restée bien longtemps sous la décoration. J'imagine qu'elle est toujours accrochée à son mur. Je n'en suis pas sûre. Ça fait bien longtemps que je n'ai pas vu le mur en question.

Et aujourd'hui, pour la première depuis de très et trop longs mois, je me sens à ma place. Au bon endroit. Plus besoin de signes. Les ressentis suffisent. J'ai retrouvé la sensation oubliée d'être de retour sur mon propre chemin, sur ma propre route.

Au bon endroit.

mardi 7 avril 2015

Sophie à New York


 
En ce moment, je dois être la Sophie la plus heureuse de la planète (non, vous ne rêvez pas, vous avez droit à un gros scoop (ah ah) : je m'appelle Sophie !). Voire la femme la plus heureuse de la planète.

Il y a quelques heures, j'ai réservé un billet d'avion pour New York.

New York, j'en rêve depuis des années. J'ignore d'où vient ce rêve. Est-ce que c'est ma jeunesse passée à regarder les Rachel, Joe, Ross, Monica, Phoebe et Chandler y déambuler dans Friends ? Est-ce que ce sont les nombreux aperçus dans les tout aussi nombreux films américains ou moins américains ? Peut-être. Sans doute. Ce n'est en tout cas pas mon entourage qui m'a donné envie d'y aller puisque mes amis ne sont pas attirés par cette ville.

J'en rêve depuis des années. Et pendant des années, j'ai attendu que quelqu'un ait envie de m'accompagner.

Jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui, j'ai arrêté d'attendre et j'ai décidé d'y aller seule. Oui, seule ! Et vous savez quoi ? Même pas peur ! Juste extrêmement-méga-extraordinairement heureuse.

Les billets d'avion pour New York sont plutôt bon marché mais les logements y sont très chers. Du coup, je me suis inscrite sur le site couchsurfing. Des gens du monde entier proposent leur canapé à d'autres gens du monde entier. Ça permet de faire des rencontres dans le monde entier et d'êtres guidé dans la ville par des gens qui la connaissent vraiment.  Et vous savez quoi ? Pile au moment où je termine d'acheter mon billet d'avion, je reçois un message sur le site... Un message d'un New Yorkais en voyage à Bruxelles qui recherche des Bruxellois avec qui aller boire un verre. Si c'est pas un signe, ça ! (Bon, d'accord, je vois peut-être des signes partout, ça me fait cet effet-là quand je suis heureuse...)

En résumé : mi-juin, Sophie à New York ! Youhou !




vendredi 20 février 2015

Souvenirs...

 
Une chanson. Une mélodie. Des paroles.

Elles m’emmènent trois ans en arrière. Le quai d’une gare. Un matin d’hiver. Le soleil pas encore levé, le vent, le froid, la neige. Mon portable en poche, un câble blanc qui s’en échappe, s’enroule sur ma veste, trouve le chemin de mes oreilles.

Une mélodie s'élève. Une mélodie douce et triste. Belle. Une mélodie parfaitement adaptée à la mélancolie qui m’habite.

J’écoute cette chanson aujourd’hui et les souvenirs me sautent au visage. Je retrouve cette période de ma vie, le quai de cette gare, les émotions. Mélancolie et espoir. Transformation et renouveau.

Une chanson. Une mélodie. Des paroles. Elles m’emmènent trois ans en arrière et je souris. Le temps a passé. La transformation a eu lieu. La mélancolie a disparu.

Bonheur.