dimanche 15 avril 2012

Le mot de la fin



Ça y est. J'ai achevé cette nouvelle qui m'aura donné tellement de fil à retordre que j'aurai mis un bon mois pour écrire quatre pages. Tellement de fil à retordre, d'ailleurs, que j'imagine que cette nouvelle est écrite d'une manière saccadée, pas harmonieuse, pas naturelle. Peu importe, je suis heureuse d'être arrivée au bout, trois jours avant la date de clôture du concours.

J'ai nommé cette nouvelle "Azrìel l'envoûteur" (oui, je sais, les titres et moi on n'est pas vraiment copains). Je la publierai ici après la remise des prix, pas possible avant puisqu'on est supposés envoyer un texte inédit.

Mine de rien, cette nouvelle m'aura redonné l'envie d'écrire. J'ai notamment un roman en attente de relecture depuis de longs mois. Bizarre, quand même, quand on y pense : d'un côté, j'ai pondu deux-cent pages en deux ou trois mois sans l'ombre d'un doute ou d'une hésitation. D'un autre côté, il m'aura fallu presqu'autant de temps pour rédiger quatre pages dont je ne suis même pas satisfaite. Je confirme et je signe : les nouvelles, c'est pas trop mon truc.

Jeudi prochain, je suis en congé. Une semaine à cheval sur deux, alors que les vacances de Pâques sont terminées. Ça me laissera le temps de me replonger dans mes corrections. Pour ensuite confier mes pages (et mon âme) (j'exagère à peine) aux cousines d'une copine, treize et quinze ans, les relectrices idéales puisqu'elles correspondent parfaitement au public cible.

Inutile de préciser que je suis morte de trouille. Y a rien de pire que mettre autant de soi dans un projet en sachant qu'il risque d'être ensuite balayé d'un revers de main. Allez, avec un peu de chance, mon roman plaira. Et même s'il ne plaît pas, je l'aime, moi :-)

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