mercredi 21 janvier 2015

Profiter sans s'épuiser et sans mal aux pieds

 

Il fut un temps où les vacances étaient synonymes d'épuisement et de mal aux pieds. Il fallait faire. Il fallait voir. Il fallait visiter. Il fallait profiter.

On profite comment, quand on s'épuise à force de faire, de visiter et d'avoir mal aux pieds ?

Aujourd'hui, les vacances, c'est devenu Flâner.
Se perdre dans des ruelles mignonnes et coquettes.
Se planter devant une horloge astronomique aux côtés d'une horde de chinois armés de leurs éternels appareils photos dans l'espoir d'apercevoir Jésus et ses apôtres montrer leur trombines derrière deux petites portes de bois.
Déambuler dans un château aux dimensions époustouflantes.
Dégoter une pivcine absolument charmante, pas touristique pour un sous.
Choisir au hasard un plat dans un menus rédigé en tchèque sans sous-titre.
Déguster une bière brune dont on ignorait deux jours auparavant qu'elle était une spécialité tchèque. (Attendez, les bières, c'est pas des spécialités belges ? En effet. Mais pas que.)
Trouver la bière absolument délicieuse. Le plat aussi.
Eclater de rire en réalisant qu'à Bruxelles, jamais on n'aurait qualifié de délicieux un repas-soupe dans lequel flottaient de la choucroute et des bouts de saucisse.
Eclater de rire une seconde fois en réalisant qu'on la trouve vraiment délicieuse, cette soupe tchèque.
Eclater de rire une troisième fois en réalisant les huées qu'on risque de s'attirer à Bruxelles en expliquant qu'on a bu une bière non belge et qu'elle était bonne.
Errer sur un pont magnifique.
Fouiller les échoppes des marchés jusqu'à y trouver la parfaite paire de boucles d'oreilles en souvenir.
S'arrêter dans des cafés pour se réchauffer à coups de vin chaud. (La bière, c'est bon, mais c'est froid. Le vin chaud, c'est bon, et c'est chaud !) (Si, si !)
Apprendre le français à un charmant garçon de café.
Réaliser qu'au bout de quatre jours, on ne sait toujours pas comment on dit bonjour, au revoir et merci en tchèque. Par contre, les mots taverne et bière, on maîtrise.

Je viens de passer quatre jours à Prague. Prague c'est joli, Prague c'est charmant.

Aujourd'hui, les vacances, c'est devenu Profiter. Sans s'épuiser et sans mal aux pieds.

PS: les photos sont celles prises avec mon gsm, les couleurs laissent donc parfois à désirer ; le plat photographié, c'est une goulash et pas la fameuse soupe ; la bière, c'est une bière blonde et non une brune... Comme quoi, on ne pense pas toujours à prendre en photo ce dont on a envie de parler par après !




 

 

 
 


2 commentaires:

  1. Pour moi, les vacances doivent être synonyme de dépaysement. Elles doivent être différentes de mon quotidien parfois routinier, parfois lourd, parfois super chouette. Elles doivent m'embarquer ailleurs. Même quand je n'ai pas un sou de côté, j'essaie d'organiser mes journées totalement différemment... Enfin, je m'égare !
    On m'a souvent parlé de Prague. Tes mots, tes photos, donnent clairement envie de s'y perdre quelques jours.

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    1. Le dépaysement, y a rien de tel pour avoir la sensation d'avoir fait une vraie pause :-)

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