Le retour de Truc :-)

Ne cherchez pas de rapport avec la photo, il n'y en a pas...

Ça faisait de longs mois que ce blog n'avait pas été mis à jour. Au cours des dernières semaines, j'ai déménagé. Déménagé dans une nouvelle habitation, une maison construire de mes propres mains, au sacrifice de mes longs (et imaginaires) ongles manucurés (j'exagère à peine : j'ai cassé un mur, creusé des rainures, tiré des câbles et installé des prises, quand même !) (Le chauffage, la plomberie, le plafonage, le carrelage, à côté de l'électricité ? Peuh ! Un jeu d'enfant !) (Si j'avais voulu, je l'aurais fait aussi) (Hum hum).

Bref. Je vous épargne les détails techniques. Toujours est-il que ces dernières heures ont marqué LE RETOUR D'INTERNET !!! Un mois et demi après avoir emménagé et six mois après avoir introduit la demande de raccordement, quand même ! Parce qu'il n'y a pas à dire, un raccordement internet, c'est un parcours du combatant. Ou plutôt, dixit mon collègue qui a entendu tous les coups de téléphone honteusement passés durant les heures de boulot (je plaide coupable), "c'est un feuilleton bien plus passionnant que Grey's Anatomy" (c'est dire) (notez que cette phrase est peut-être pure ineptie puisque privée d'internet et donc de streaming et autres téléchargements illégaux, je n'ai aucune idée du niveau de suspens des derniers Grey's Anatomy).

Si je compte sur le doigt d'une demi main le nombre de techniciens qui ont défilé dans notre nouveau chez-nous, je suis capable de tenir un décompte très précis du nombre de jours passés cloitrée entre nos murs à attendre Monsieur Internet qui avait juré sur la tête de sa femme (j'aurais dû me méfier, le pauvre homme était certainement veuf) venir entre huit heures et dix-sept heures. Mais qui bien entendu n'a jamais pointé le bout de son nez...

Et puis un jour, après un énième coup de téléphone (durant lequel, quand même, on m'a expliqué avec beaucoup d'aplomb que je n'avais aucune raison pas me plaindre, après tout "j'attends depuis seulement cinq mois et demi, il y en a qui attendent jusqu'à six mois !") (la demande de raccordement avait été introduite en juillet), bingo ! Ils ont réagi !

En deux jours, cinq personnes m'ont téléphoné pour m'annoncer qu'elles venaient ouvrir notre trottoir pour y passer les câbles internet. J'ai donc dû répéter à cinq reprises que le trottoir avait été ouvert la semaine précédente par un de leur collègue, que les câbles pendouillaient dans notre maison mais que non, nous n'avions toujours pas internet. Et que ce n'est pas parce que je téléphonais cinq fois pour demander quand ce foutu raccordement serait finalisé qu'il fallait créer cinq nouveaux dossier  à mon nom et venir ouvrir mon trottoir à cinq reprises pour me raccorder cinq fois. Par contre, s'ils pouvaient finaliser ce foutu raccordement et activer ma ligne, ils étaient les bienvenus.

Mais ça y est, c'est fait ! Et avec le retour d'internet, le retour de Truc (c'est moi), pour alimenter ce blog...