Le
concours Gallimard. J’ai envoyé mon manuscrit à la
maison d’édition bien à l’avance (le 31 août à 8h du matin) (deadline : 31
août à minuit) (ça me laissait quand même 16h pour appuyer sur le bouton
« envoyer », le délai me semblait raisonnable). Pleine de motivation
(et de stress), après avoir relu (à vingt-huit reprises, sait-on jamais que
j’aie laissé une faute d’orthographe qui handicaperait ma participation) les
quelques phrases qu’il fallait introduire en plus du manuscrit (résumé du roman
et description de l’auteur), j’ai appuyé sur « Envoyer ». Sauf qu’il
ne s’est rien passé. Absolument rien. Ou presque. J’ai eu droit à un charmant
message du type « Error ».
Argh. Sueurs froides. J’ai soudain compris le
sens de la maxime « Ne pas remettre à demain ce qu’on peut faire
aujourd’hui ». Mon fichu manuscrit était prêt depuis des semaines,
pourquoi est-ce que j’avais attendu la dernière minute pour l’envoyer ? (Celui
qui relève une contradiction dans mes affirmations peut passer son chemin). Après
avoir longuement hésité et m’être finalement décidée à participer au concours,
un stupide bug informatique allait compromettre ma participation ? Note
pour moi-même : apprendre de ses
erreurs ! (Est-il vraiment utile d’insister sur le fait que ce type de bug
informatique m’était déjà arrivé lors d’un concours précédent ?).
Heureusement, j’ai gardé mon calme (je n’ai absolument pas appuyé trente-deux
fois d’affilée sur le bouton « envoyer » ni menacé de balancer mon PC
par la fenêtre). J’ai retenté l’expérience avec un autre ordinateur. Aucun
message d’erreur, manuscrit envoyé. Les dés étaient lancés.
Trois mois plus tard, j’ai appris (dans la
presse) que je ne faisais pas partie des trois finalistes. Il ne me reste donc plus qu’à inonder les
maisons d’édition concurrentes de mon manuscrit, et à croiser les doigts (si
vous voulez, vous pouvez les croiser aussi !) (les croisements d’orteil
sont également acceptés).
Bref, j’ai rarement eu aussi facile à écrire.
On verra ce que ça donnera lorsqu’il sera achevé.
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