jeudi 7 juin 2012
Les 20 km de Bruxelles
Dimanche dernier, j'ai couru vingt kilomètres sous un soleil de plomb. J'avoue, les jours qui précédaient l'événement, je me suis maudite pour avoir accepté d'y participer, même si ce n'était pas la première fois. J'avais très peur de ne pas être suffisamment entraînée (en même temps, je me dis ça chaque année). J'avais peur de la chaleur, peur de mes jambes-qui-se-transforment-en-blocs-de-béton-après-14-km, peur d'avoir soif, peur de devoir faire pipi (ou pire...) (ce qui est arrivé, d'ailleurs) (les chiens qui passent par le bois de la Cambre n'osent plus approcher d'un certain arbre, j'y ai marqué mon territoire).
Bref. Ça s'est finalement très bien passé. De grand matin, direction la gare, je repère déjà trois-quatre personnes en baskets, short et t-shirt. On échange un sourire, on ne se connaît pas mais on se reconnaît, on se rend tous au même endroit. Changement de train, l'ambiance est déjà de la partie, le nombre de joggeurs augmente. Arrivée à Bruxelles, nous sommes partout, le sentiment de faire partie d'un grand groupe m'étreint. Mon manque d'envie s'est envolé, je suis dans l'ambiance, je n'ai (presque) plus peur.
Les 20 km de Bruxelles, même si c'est vingt kilomètres et même si c'est un peu long (surtout sur la fin) (qui a eu l'idée de placée une montée au 17ème kilomètre ?) (1.5km qu'elle dure, en plus, la montée !), c'est vraiment quelque chose. L'ambiance est extra, on est emporté par le flot de coureurs (lorsqu'on est en-haut d'une côte et qu'on voit la foule de joggeur qui s'étale dans les rues dégagées de toute voiture, waw, ça fait de l'effet !), des concerts entraînants sont disposés tout le long du parcours (même si j'aurais bien fait avaler sa trompette à celui qui interprétait "20 kilomètres à pieds, ça use, ça use...")... Les spectateurs encouragent tout au long du parcours, certains distribuent même des sucres ou des bananes... Et puis les blagues fusent régulièrement tout au long du parcours (du style : "tout le monde s'arrête, le feu est rouge !). En gros : vingt kilomètres seule chez moi, jamais ! Vingt kilomètres à Bruxelles, oui !
Et malgré mes craintes, j'ai réalisé mon meilleur temps ! Avec un petit sprint sur la fin dont j'ignorais être capable (on sous-estime grandement les capacités du corps humain). Bon, après, je n'ai plus pu marcher durant deux jours (je n'ose pas imaginer à quoi pensaient les gens qui me voyaient marcher de ma démarche robotique, incapable que j'étais de plier les jambes).
Je recommencerai sans doute l'année prochaine. Tout en maugréant que je ne suis pas assez entraînée et que je n'y parviendrai jamais... Comme chaque année !
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