dimanche 4 décembre 2011

Pourquoi j'écris (1)

J’aime écrire. J’en ai parlé ici il y a deux jours : je n’aime rien tant que des personnages qui prennent vie et qui me dictent leur conduite plutôt que l’inverse, une idée qui surgit au détour d’une conversation, une histoire qui s’emballe, mes doigts qui s’agitent à toute allure sur mon clavier.


Mon goût pour l’écriture trouve son origine dans la lecture. Depuis que j’ai appris à lire, je ne me suis jamais arrêtée. Je me souviens encore de mon premier livre, l’histoire d’un chat détective, un livre pour enfants avec des grandes images colorées et quelques phrases imprimées sur le bas de chaque page. J’avais six ans, je trônais sur le petit tabouret de bois clair dans notre minuscule cuisine. Maman préparait le repas, elle m’écoutait en cuisinant tandis que je déchiffrais fièrement mot après mot. Elle acquiesçait et m’encourageait tout en s'affairant autour des casseroles. Elle s’interrompait lorsque je lui demandais de l’aide (je me souviens notamment du « y » que je n’avais pas encore appris).


Je viens de faire une rapide recherche et le voilà, ce fameux livre (voir l'image) ! Je suis tout émue à la vue de cette couverture. Je n’imaginais pas le retrouver si facilement sur internet en tapant « chat détective » dans un moteur de recherche !

Après l’histoire de John Chatterton (dont je ne me souvenais bien sûr pas du nom, merci internet !), j’ai enchaîné sur le Club des cinq, le Clan des sept, les divers « Comtesse de Ségur » prêtés par mon grand-père… Quand je lisais, je devenais sourde et totalement fermée au monde extérieur. On pouvait m’appeler à diner dix fois, je n’entendais rien, passionnée par l’histoire qui m’emportait.

En grandissant je n’ai par contre jamais accroché aux classiques de la littérature française (ou autre). Je n’en ai pour ainsi dire lu aucun. À l’école on ne m’y a jamais obligée (je vis en Belgique, peut-être que la situation est différente en France mais je n’ai jamais dû lire le moindre classique contrairement à mes parents). J’ai lu Notre-Dame de Paris de Victor Hugo sans accrocher, j’ai bien aimé Germinal de Zola, j’ai abandonné Crime et Châtiment à la fin du premier tome. (Je m'étais forcée à en lire des centaines de pages dans l’espoir de comprendre enfin quel pouvait bien être le génie dont parlait mon prof de français en évoquant Dostoïevski). Là s’arrêtèrent mes lectures de « classiques ». J’y retournerai sans doute un jour, on verra.

Par contre, j’ai adoré et dévoré tout ce qui touchait au fantastique et à la fantasy. Ça j’adore, j’accroche, je mords, depuis toujours.

La suite au prochain épisode, ce post commence à être long !

2 commentaires:

  1. Petite, je te ressemblais beaucoup ! Qu'est-ce que j'ai pu lire !!! Rien ne me faisait sortir de mes bouquins, ma mère était obligée de se fâcher pour que j'aille un peu jouer dehors ! J'ai lu beaucoup de classiques puis plus du tout (les études de Lettres, ça vaccine contre les classiques), j'y reviens tout doucettement.

    RépondreSupprimer
  2. Je sens aussi l'envie venir petit à petit, d'ailleurs mes lectures commencent à se diversifier (un peu moins de fantasy, un peu plus du reste).

    RépondreSupprimer