samedi 3 décembre 2011

La pluie

Ce matin, je me suis réveillée au son du vent qui sifflait et de la pluie qui frappait les carreaux de ma chambre. J’adore être blottie bien au chaud à l’abri sous ma couverture en sachant qu’à l’extérieur, les éléments se déchainent.


Lorsque j’ai réalisé (3 secondes plus tard) que mon programme du jour prévoyait que je me rende à la salle de sport à vélo, mon moral a chuté en flèche (inutile de préciser que soudainement, la pluie ne me paraissait plus si agréable). Mais il ne serait pas dit que cette satanée pluie viendrait à bout de ma motivation sportive ! Prenant mon courage à deux mains, je me suis arrachée à mon lit, bien décidée à braver les éléments. Après m’être habillée, j’ai descendu les deux étages qui séparent mon appartement du rez-de-chaussée, pointé le bout de mon nez dehors (seule partie de mon anatomie qui dépassait de l’espèce de sac poubelle imperméable dont je m’étais accoutrée)… et je suis remontée me réfugier bien au chaud illico-presto.

Plus tard, après avoir hésité environ une demi seconde entre le tas de linge à repasser (qui me fait de l’œil depuis six bonnes semaines) (et que j’envoie systématiquement balader), et un bon bouquin au coin du feu (imaginaire, le feu), j’ai opté pour le bouquin. En me promettant de me mettre au repassage cet après-midi (ou demain ?) (Inutile de préciser que le repassage devient urgent, dans ma réserve de vêtements qui ne se repassent pas il ne me reste que les petites culottes).
J’étais donc affalée sur mon canapé au coin d’un feu imaginaire (pour ma conscience, je précise que je m’étais déjà occupée du ménage et des courses la veille) lorsque mon regard s’est posé sur la fenêtre. Soudain, la pluie m’attirait. Quoi de plus poétique qu’une petite ballade sous la pluie ?
J’ai envoyé balader mon bouquin, attrapé ma veste, re-dévalé les escaliers et je suis sortie sous la pluie.
Au bout de deux-cents mètres, il m’est apparu que finalement, se faire tremper n’était pas si poétique. Heureusement, j’avais prévu un parapluie au cas où. Je l’avais à peine sorti de mon sac que le salaud s’est retourné (j’ai précisé qu’en plus de pluie, il y avait du vent ?). En maugréant, je l’ai refermé, j’ai fait demi-tour et je suis retournée à mon bouquin au coin du feu imaginaire. Après avoir trempé tout l’appartement au passage, bien sûr.
Finalement, je crois que je ne suis pas très poétique comme fille.

1 commentaire:

  1. Hihi, c'est sûr que c'est plus agréable quand on est derrière la fenêtre ! :)

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