samedi 31 décembre 2011

Naissance d'une idée (1)

Rien à voir mais vitrine plutôt jolie, non ?
J’aime écrire. Ces temps-ci c’est même « j’aime-à-la-folie-et-je-ne-fais-plus-que-ça ». Je suis en congé, Muche (j’adore ce surnom) travaille (j’ai la chance d’avoir un grand nombre de jours de congé, il y a donc des périodes où je suis en congé et pas lui).

S’il y a des jours où je broie du noir, d’autres où je fais ma tante Pétunia et où je passe mes journées à espionner les voisins par ma fenêtre (ah non, c’est pas moi ça, je confonds avec mon voisin justement), d’autres où je suis en mode glande et où je ne parviens à rien faire (sauf lire et/ou regarder des séries américaines ; ce qui n’est pas à proprement parler « rien faire » mais qui n’est quand même pas très productif) (Ceci dit, j’ai décidé récemment d’arrêter de culpabiliser lorsque je ne fais « rien ». D’ailleurs, il est bien connu que le meilleur moyen d’apprendre à écrire, c’est de lire. Et toc !) (Waw, mon sens de l’argumentation m’épate !) (Puéril, le « hé toc  » ? Ah bon?)
Décidément, je suis une vraie pipelette, je me suis encore fort éloignée du thème original de ce billet. Je disais donc : s’il y a des jours où je broie du noir, d’autres où j’espionne mes voisins et où mes voisins m’espionnent, d’autres où je glande, il y a aussi des jours où je suis scotchée toute la journée à mon pc et où mes doigts s’agitent sur mon clavier. Il arrive même qu’ils soient pris d’une vie propre et que je sois étonnée des mots qui s’inscrivent sur ma page Word. Ce n’est pas que je sois contre le fait que mes doigts soient plus rapides que mon imagination (après tout, Lucky Luke était bien plus rapide que son ombre !) ; je suis simplement un peu inquiète à l’idée d’être lente du cerveau (ceci dit, je tape à dix doigts : mes doigts sont rapides, pas étonnant que j’aie du mal à les suivre !)

Trêve de digression : j’adore ces moments où ce n’est plus moi qui commande mais les personnages qui deviennent autonomes et me décident où leurs pas les mènent. Ils profitent d’ailleurs régulièrement de ces moments-là pour échapper au scénario, les gredins ! Ils décident de partir à gauche alors qu'il était prévu qu'ils aillent à droite ; ou alors ils exploitent ces instants de liberté pour rencontrer une âme sœur dont j’ignorais totalement l’existence ! Parfois, ils en profitent même pour devenir personnage principal alors que le scénario les confinait à un rôle secondaire. Comme je n’ai pas beaucoup d’autorité et qu’ils ont bien plus d’imagination que moi, en général je les écoute, heureuse de la nouvelle voie qui s’offre à eux. Mais je restreins parfois leur enthousiasme débordant, histoire qu’ils restent conscients que le chef, c’est moi ! C’est que j’ai un scénario à respecter, non mais !

Pour le moment, mes personnages n’ont plus l’occasion de m’échapper. Et pour cause, le dernier chapitre est bouclé, le point final inséré, l’histoire achevée. Yahou ! (Au cas où tu n’aurais pas saisi, il s’agissait d’un cri victorieux) (et absolument pas puéril!)

Mais puisqu’il est bien connu que lorsqu’une histoire s’achève une nouvelle débute (au moment où j’écris ces mots, un doute m’effleure : est-ce vraiment bien connu ou est-ce que je viens de l’inventer ?), j’ai décidé de vous raconter comment naissaient les idées dans ma petite tête. Enfin, c’était mon idée quand j’ai commencé à rédiger ce billet. 3386 caractères (espace compris) plus tard, je ne suis pas encore parvenue à coucher sur ma page le moindre mot ayant trait au thème d’origine (à savoir : la naissance d’une idée). Tant pis, la suite au prochain épisode.

Ah, au fait, je viens de réaliser qu'on est le 31 décembre (un peu lente à la détente ;-)), je vous souhaite déjà à tous et toutes une très bonne année 2012!

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