dimanche 8 janvier 2012

Qu'est-ce que j'écris ?

Le Chat de Geluck
J'ai déjà évoqué plusieurs fois du fait que j'écrivais (après tout c'est le thème de ce blog, même s'il m'arrive de dévier). Mais je n'ai jamais expliqué ce que j'écrivais exactement. Pas sûre que ça intéresse grand monde, mais sait-on jamais...

J'écris des romans (j'ai toujours du mal à appeler mes écrits des "romans" puisqu'aucun n'est publié). Des romans pour adolescents, pas pour adultes. Je ne me sens pas la maturité nécessaire pour écrire des romans "adultes". Et les idées qui surgissent dans ma tête concernent (presque) exclusivement des histoires pour adolescents. Sans doute parce que, malgré mon âge grandissant (hum hum), je suis toujours autant attirée par les romans jeunesse qui restent bien souvent mes préférés.

Quand j'ai écrit mon premier "roman", j'avais seize ans. J'ai tenté de le publier, sans succès (le "sans succès" ne m'étonne plus guère aujourd'hui mais si à l'époque chaque lettre de refus m'avait tiré quelques larmes). Un an plus tard, j'ai repris ce roman et je l'ai retravaillé. J'ai pas mal modifié l'histoire et j'ai retenté ma chance. À nouveau : sans succès. Comme les auteurs publiés sont nombreux à évoquer les refus essuyés auprès des maisons d'édition et à conseiller de retenter sa chance sans se décourager, j'ai ré-écrit mon roman pour la troisième fois. À nouveau, refus des éditeurs.


Après ça, j'ai laissé une année s'écouler sans plus toucher à mon clavier (plus pour écrire, en tout cas) (vu que je suis accro à ce clavier (ou plutôt à internet), il se passe très rarement une journée sans qu'il voie ma tête (ou plutôt mes doigts)). Je n'ai depuis lors plus touché à ce roman. Par contre, j'ai fini par comprendre d'où provenaient ces échecs répétitifs.

J'avais écrit un roman fantastique "pour adolescents". Quand je dis fantastique,en fait il s'agit d'héroïc fantasy. Mais mon histoire était longue, lourde, compliquée. Trop longue, trop lourde et trop compliquée, sans doute. Et puis je ne l'avais jamais vraiment fait relire. Pas de manière efficace en tout cas, pas en choisissant des lecteurs qui pourraient identifier les points faibles de manière pertinente. Plutôt en choisissant ceux qui me diraient "c'est chouette".

Je n'irai pas jusqu'à dire que ces quelques éléments expliquent à eux seuls mes échecs en terme d'édition (il est tout à fait possible que mes romans ne valent rien, un point c'est tout). N'empêche, cette prise de conscience m'a amenée à une nouvelle idée.

Un nouveau roman. Toujours "pour adolescents" mais pas fantastique. Plus court, plus léger, plus réaliste. Un roman qui se déroule dans un environnement familier (une école) et qui n'a pas pour ambition de construire un nouveau monde (ni de se présenter sous forme de trilogie).

Un roman unique qui me permettra de me concentrer sur les personnages, sur leur personnalité. Un roman sans véritable ambition mais avec une histoire sympa qui accroche le lecteur (j'espère). Un roman avec un scénario bien construit à l'avance et non inventé au fil des pages. Un roman confié pour relecture à des gens plus "qualifiés" pour ce "boulot". Un roman que je tenterais de publier de manière un peu différente, un peu plus réfléchie.

C'est  donc ce que j'ai fait. Et je le sentiment que ce nouveau roman est bien plus abouti, bien plus léger, bien plus agréable à lire et bien mieux construit que le précédent. Moins ambiteux mais plus efficace.

Ce qui n'exclut pas qu'il ne vale rien et que je ne sois tout simplement pas faite pour ça. Mais j'aime écrire et après tout, si ma famille et mes amis restent mes uniques lecteurs, c'est déjà ça. N'empêche, je vais retenter ma chance avec les éditeurs. Sait-on jamais.

1 commentaire:

  1. en tout cas, moi j'aime lire ton blog, je ne connais rien aux critères qui définissent "un bon écrivain" ou "un roman publiable" mais je suis sûr que le travail paye toujours et qu'à force de travailler (intelligement) on obtient des résultats... COURAGE

    RépondreSupprimer