jeudi 26 janvier 2012

A comme Association (2)

Jasper et Ombe. Agents Stagiaires de l’Association. Quinze et dix-huit ans. Pierre Bottero et Erik L’homme.

En résumé : après avoir lu les deux premiers romans, je me suis précipitée dans la librairie la plus proche pour acheter la suite. Que j’ai dévorée. Vous vous en doutiez, j’ai adoré (facile à deviner : je n’aurais pas écrit de billet sur un livre détesté !). En (beaucoup) plus détaillé, voici ce qui m’a attiré dans les trois romans de la série que j’ai préférés.
La pâle lumière des ténèbres, tome 1, rédigé par Erik L’Homme. J’ADORE ! Ce que j’ai aimé dans ce livre, vraiment aimé, c’est l’humour. Un humour incisif, désopilant, hilarant. Un peu idiot, aussi. Un humour qui me correspond si parfaitement et si totalement que j’ai oscillé entre les éclats de rire et les ricanements tout le long des quelques heures qu’aura duré ma lecture (paraît que le rire muscle les abdos, inutile de préciser que les miens sont maintenant en béton armé). J’aurais voulu vous présenter un extrait pour que vous puissiez vous faire une idée de l’humour du roman mais j’ai déjà prêté les six bouquins à ma sœur. Zut ! Tant pis, je mettrai ce billet à jour lorsqu’elle me les aura rendus.



J’ai adoré aussi l’approche de la magie présentée par l’auteur. Parce que si la magie est présente dans une majorité de la littérature fantastique, il incombe à chaque auteur la tâche de trouver sa propre forme de magie, à la fois pareille et différente de celles présentées dans les autres romans. Erik L’Homme a l’art de donner à la magie de Jasper une touche d’originalité qui fonctionne. Il combine à merveille légendes existantes et touche personnelle, poésie et humour.

À part ça, le roman est bien écrit, facile à lire. Le scénario, pour être sincère, est sympathique mais n’a rien de vraiment extraordinaire : on a parfois l’impression que les solutions arrivent au héros plutôt qu’il ne les trouve (bon, présenté comme ça ça fait négatif mais je répète, j’ai adoré, il vaut la peine d’être lu !).
Le quatrième tome, Le subtil parfum du souffre, rédigé par Pierre Bottero, m’aura quant à lui complètement bouleversée. Je l’avais abordé dans un état d’esprit particulier, en sachant qu’il avait envoyé le manuscrit par mail à Erik L’Homme la veille (ou à peu près) de son décès. Je ne m’attendais pourtant pas du tout à ce que j’allais lire.

(Attention, le paragraphe suivant révèle une partie de l’histoire, que je m’autorise à vous confier parce qu’Erik L’Homme lui-même avait décidé de le faire dans une interview. C’est une partie de l’histoire que je connaissais avant d’entamer la lecture de ce quatrième tome).
J’ignore quel devait être le destin d’Ombe après ce quatrième tome. Je sais seulement ce qu'il est advenu finalement : comme son auteur, elle décède après la dernière page de ce roman. Après un dernier chapitre magistral et très troublant.  Un dernier chapitre qui n’est rien d’autre qu’un clin d’œil involontaire au destin. Un dernier chapitre dont les derniers mots resteront longtemps, si pas toujours, gravés dans ma mémoire. « La vie vaut la peine d’être vécue. Toujours. »

Le sixième tome, Ce qui dort dans la nuit, m’a quant à lui rendue accro. Si les deux premiers tomes servent surtout à présenter les personnages, les suivants révèlent une intrigue de fond. À la manière des séries télévisées dans laquelle chaque épisode constitue une histoire en lui-même avec une intrigue trépidante en toile de fond qui s’étire sur l’entièreté de la saison. Pour poursuivre l’analogie avec la série, ce tome six est comparable à l’épisode final d’une saison : on t’assène des tas de mystères plus intrigants les uns que les autres (logique, pour des mystères) afin d’être sûr que tu sois au garde à vous devant ta télévision six mois plus tard lorsque la suite est enfin disponible.
En clair : JE VEUX LIRE LE TOME 7 !!!! (je ne devrai pas attendre bien longtemps, il sort en février) (ça a du bon de prendre une série en cours de route, on ne doit pas attendre la suite durant des semaines en tapant du pied !) (Rassurez-moi, je ne suis pas la seule à taper du pied quand je suis impatiente ? Si ? On va prétendre que je n’ai jamais écrit cette dernière phrase, alors).

Voilà, c’est tout (et c’est déjà pas mal, non ?). Encore une fois, ces romans s’adressent à un public jeune. Promis, la prochaine fois, je parlerai d’un bouquin adulte et bien compliqué (j’en ai un en tête, d’ailleurs).

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