jeudi 22 décembre 2011

Un match de basket

La qualité médiocre c'est la faute au portable, pas à la photographe ;-)
Samedi passé, je suis allée voir un match de basket. Il peut être utile de préciser que j’ai reçu les places. Parce que si j’étais franche, j’avouerais que s’il y a un sport que je détestais au cours d’éducation physique , c’était bien le basket (après la course à pied, quand même). En fait, je ne connaissais même pas les règles (si l’on excepte celle où il faut lancer le ballon dans le panier, bien sûr).


Alors, quand on m’a proposé une place pour le match de samedi soir, j’ai hésité un peu avant d’accepter. Et puis je me suis dit que je n’y allais pas seule mais avec des amis et avec le coach (c’est-à-dire mon mari) (j’ai remarqué que les blogueuses affublaient toujours leur petit copain/compagnon/mari d’un surnom et comme je suis très originale, j’ai décidé de faire pareil) (j’ai longtemps hésité avec le tennisman mais le coach, ça fait mieux quand même) (mon petit copain/compagnon/mari à moi est trèèèès sportif, trèèèès tennisman et trèèèès coach de tennis (de haut niveau, en plus)) (je le vois parfois entre deux entrainements mais c’est rare, s’il pouvait il monterait une tente sur le terrain). Et que voir un match de basket, après tout, ça pouvait être marrant.
Je vous perds, avec les parenthèses ? Je crois que je les affectionne un peu trop. Comme j’affectionne trop les digressions, d’ailleurs. Il est temps que je revienne au vif du sujet : le match de basket qui opposa Les Spirous et Mons-Hainaut samedi passé à 20h30, au Spiroudrôme de Charleroi. Mon premier match de baskets, donc. J’ai précisé que je ne connaissais pas les règles ? Ah oui, c’est fait.

Première surprise : il y avait des pom pom girls. Des vraies ! Comme aux États-Unis. Moi qui pensais que ça n’existait que dans les séries américaines, ces bêtes-là. Et le pire, c’est qu’elles dansaient comme des déesses (des déesses légèrement déjantées et très peu vêtues, quand même). Moi, j’dis ça j’dis rien, les pom pom girls, c’est pas de la tarte !


Autrement, mon manque de connaissance des règles a donné à peu près ça :
  • Pourquoi ils changent de côté du terrain à chaque fois qu’il y en a un qui marque ?
  • Pfffff (rire dédaigneux de la part du coach).
  • Non, mais sérieux, je comprends pas.
  • Tu crois que t’oserais poser la question à ton voisin de droite ?
  • Ben je sais pas, c’est si ridicule que ça ?
(Pour l’info, à chaque fois qu’il y a un goal, euh pardon un panier, la balle va à l’autre équipe. Ben quoi, j’étais censée deviner ?)

Ou alors :
  • Pourquoi il y a un gars sur le bord du terrain avec une serpillère géante ?
  • Ils sont maniaques (rire cynique).
(En fait, quand un basketteur tombe/se-couche-par-terre/se-prend-un-croche-pied-et-s’écroule-au-sol, il dépose une épaisse couche de transpiration sur le sol ; transpiration qui, vu la surface du terrain, se révèle très glissante et très dangereuse et qu’on s’empresse d’essuyer à l’aide d’une serpillère géante).

Et puis :
  • Il est grand le terrain, ils passent leur temps à courir d’un côté à l’autre.
  • T’as raison, ils auraient dû rapprocher les paniers, ça les aurait moins fatigués (rire désillusionné, cette fois).
À part ça, le basket n’est pas mon sport favori, je n’y retournerai sans doute pas de sitôt. Mais quand même, j’ai aimé voir ces immenses joueurs faire fi de leur taille et se faufiler jusqu’au panier, habiles et gracieux, se jouant totalement du mur d’adversaires leur barrant le chemin. J’avoue, c’était impressionnant.

2 commentaires:

  1. Moi j'avais bien aimé le match de basket, j'avais trouvé ça très vivant et très pédagogique. Pas de temps morts ou alors, on avait droit à un petit spectacle, c'est bien plus marrant que le foot ou que le rugby (j'adore ce sport mais à la télé où on a droit aux explications sur les fautes)

    RépondreSupprimer
  2. Je préfère aussi le basket au foot ! Même si j'ai jamais vu le foot qu'à la télé, c'est peut-être mieux quand on voit le match en direct.

    RépondreSupprimer