dimanche 6 janvier 2013

À la recherche d'un éditeur (1)

(Il y a longtemps que j'ai cessé de chercher un rapport entre les images et le texte ;-))

 Il y a deux jours, j'ai reçu un e-mail de Pôpa. Son contenu ?
Coucou Truc,
Ton bouquin est super. Je l'ai lu d'une traite. Tu devrais pouvoir le publier.
Bisous,
Pôpa
En lisant ces quelques lignes, je me suis souvenue que je lui avais envoyé mon roman par mail (à sa demande) une dizaine de jours auparavant. Lorsque j'ai cessé de faire des bonds en hurlant (quand on apprécie mon roman, j'ai la joie plutôt démonstrative), je me suis dit que décidément, l'étape "Envoi du manuscrit" ne pouvait plus attendre. Je l'avais déjà reportée à cause du concours Gallimard, il était plus que temps de m'y remettre.

Ça doit faire un an que ce roman est achevé !

Au boulot, donc. Première étape ? La sélection des maisons d'édition auxquelles envoyer le manuscrit.

En théorie, on sélectionne des maisons d'édition qui publient des romans adressés au même public et du même genre littéraire que celui qu'on a écrit.
En pratique, on se rend dans une librairie, on examine les rayons un bic et un calepin à la main. Et on note le nom de tous les éditeurs dont les romans semblent correspondre. Le tout en ignorant les regards étonnés des acheteurs potentiels qui se demandent bien qui est cette énergumène qui réalise une étude comparative poussée avant d'acheter un roman (et qui, en plus, repart les mains vides) (bon, cette dernière phrase est un mensonge, je suis incapable de mettre les pieds dans une librairie et de repartir sans rien acheter).

De retour chez vous, il ne vous restera plus qu'à farfouiller sur internet pour trouver l'adresse à laquelle envoyer les manuscrits (les éditeurs ont l'art de planquer l'information en tout petit dans les rubriques les plus improbables de leur site internet) (bon, j'exagère, mais quand même).


Ceci dit, avoir passé deux heures en librairie et huit heures sur internet ne vous épargnera sans doute pas la lettre de refus type "Votre manuscrit ne correspond pas à notre ligne éditoriale". L'excuse préférée des éditeurs. Vous aurez beau posséder dans votre bibliothèque un roman adressé au même public, à la même tranche d'âge et du même genre littéraire, rien à faire. La lettre de refus comportera (presque) toujours cette même justification. Plus facile à dire que "Votre roman est nul, mal écrit, vous n'avez aucun style, vous feriez mieux d'abandonner au lieu de suer à grosses gouttes sur votre clavier durant vos longues soirées d'hiver", je suppose. Ou alors je n'ai vraiment rien compris.

PS : Pour ceux qui se posent la question, j'ai sélectionné dix-huit éditeurs... Pas sûre que j'enverrai mon manuscrit à tous dans un premier temps parce que c'est quand même un budget important qu'envoyer ces kilos de papier par la poste...

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